Très engagé pour la paix universelle, le Sénégal est un acteur dynamique de tous les processus de désarmement international, de promotion de la sécurité et de consolidation du droit humanitaire. A ce titre, notre pays a signé le 3 décembre 1997, et ratifié, le 24 septembre 1998, la Convention d’Ottawa sur l’Interdiction de l’Emploi, du Stockage, de la Production et du Transfert des Mines antipersonnel et sur leur Destruction, s’inscrivant ainsi dans une communauté mondiale pour éradiquer ces mines qui sont un danger pour l’humanité. La Convention est entrée en vigueur le 1er mars 1999.
Notre région Sud contaminée par ces engins explosifs nocifs, subséquemment au conflit intervenu à partir de 1982, l’Etat du Sénégal a mis en place le Centre National d’Action Antimines (CNAMS), basé à Ziguinchor, pour dépolluer la Casamance. La Destruction de Stock de mines ne concernant pas le Sénégal, il s’agit de Déminer les superficies contaminées, d’Assister les Victimes (malheureusement il y en a eues), d’assurer l’Education au Risque des Engins Explosifs et de mener le Plaidoyer pour le bannissement total des mines antipersonnel au niveau national et partout ailleurs dans le monde.
Sous les Directives du Chef de l’Etat, S.E.M Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, S.E.M Yassine FALL, a engagé le CNAMS à parachever le déminage de la Casamance, dans le cadre de la Troisième Extension de Délai, jusqu’en mars 2026, accordé par la Conférence des Etats Parties à la Convention d’Ottawa, et ainsi permettre à notre pays de se déclarer libre de mines et de remplir tous ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale.
Des résultats significatifs ont été déjà obtenus et les Hautes Autorités du pays ont pris la ferme décision de terminer ce qui reste à faire pour la restitution totale des terres, le retour des populations et la reprise des activités socio-économiques en vue d’assurer l’exploitation optimale des énormes potentialités de la région Sud et le développement de la Casamance qui doit être un moteur dynamique du Sénégal émergent. Nous nous y attelons !