Conférence Mondiale sur l’Assistance aux Victimes Phnom Penh, Cambodge, 17-19 Octobre 2023

Le Centre National d’Action Antimines au Sénégal a participé, à Phnom Penh (Cambodge), à la Troisième Conférence mondiale sur l’Assistance aux Victimes.

 Organisée par l’Autorité de Lutte contre les mines et d’Assistance aux Victimes du Cambodge (CMAA), en partenariat avec l’Unité d’appui à la mise en œuvre de la Convention (ISU) et le soutien financier de l’Union Européenne(UE),  la Conférence a été un cadre d’échanges pour les représentants des communautés affectées, des survivants, les praticiens du handicap et des droits des victimes de mines représentant l’État et la société civile, afin de discuter des défis mondiaux rencontrés dans la mise en œuvre de l’Assistance aux Victimes.

 L’objectif de la rencontre est de mettre fin aux souffrances et d’éviter de nouvelles victimes causées par les mines antipersonnel. C’est l’occasion de réfléchir, inspirer, apprendre et habiliter.

Les résultats de ces échanges aboutiront à un appel à l’action et pourront alimenter un nouveau plan d’action que les États Parties doivent adopter lors de la Cinquième Conférence d’Examen prévue en novembre 2024, à Siem Reap.

Le Sénégal était représenté à cette Conférence par le Chef de Bureau Education au Risque des Engins Explosifs du CNAMS, Mme Awa Badiane DIATTA et un  représentant de l’Association Sénégalaise des Victimes de Mine, Monsieur Ibou Dembo GOUDIABY.

En prélude à la Conférence, une visite de terrain a été organisée le 16 octobre 2023 au Centre Exceed Worldwide qui est un centre de formation pour l’appareillage (fabrication et réparation de prothèse et orthèse, fauteuils roulants…) qui forme plusieurs nationalités.

  1. OUVERTURE

Conduite par des représentants de la jeunesse des communautés affectées par les mines sur le thème ‘’Inspirer et Habiliter’’, la cérémonie d’ouverture a été marquée par des témoignages de représentants du Mouvement mondial pour l’Interdiction des Mines antipersonnel et les allocutions de :

  • l’Ambassadeur de International Campaign to Ban Landmine (ICBL) Cambodia, Monsieur Tun Channareth ;
  • le Vice-Président  du Comité International de la Croix Rouge(CICR) par video ;
  • la représentante nationale du Haut –Commissaire aux Droits de l’homme, Rouieda El HAGE ;
  • l’Envoyé spécial de la Convention sur l’Interdiction des Mines antipersonnel, Son Altesse Royale le Prince Mired Raad Zeid Al HUSSEIN, Lord Chamberlain de la Cour Royale et Président du Conseil Supérieur des Droits des Personnes Handicapées, de Jordanie ;
  • l’Ambassadeur d’Allemagne au Cambodge, représentant le Président de la Convention sur l’Interdiction des mines antipersonnel et Ambassadeur de l’Allemagne auprès de la Conférence du Désarmement, S.E. Thomas GÖBEL retardé,
  • l’Ambassadeur désigné de l’Union Européenne au Cambodge et Envoyé spécial de l’UE pour le Myanmar, S.E. Igor DRIESMANS ;
  • et le Président désigné de la Conférence d’Examen de Siem Reap, Ministre Principal et Premier vice-président de l’autorité Cambodienne de l’Action contre les Mine (CMAA), S.E Ly THUCH.

Ouvrant la Conférence, la représentante des victimes de mine a fait observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes décédées. Dans son témoignage, elle a vivement souhaité l’arrêt de l’utilisation des mines.

Prenant la parole, l’Ambassadeur de l’ICBL  a soutenu que l’assistance aux victimes durable doit continuer même après la guerre car ce pilier constitue la moitié de la Convention d’Ottawa.

Le Vice-président du CICR a, pour sa part, réitéré le soutien de son institution aux personnes victimes de conflit à travers le monde et a plaidé pour que les personnes handicapées soient au centre de l’aide apportée.

S’agissant de la représentante du Haut-Commissaire aux Droits de l’Homme, elle a invité la communauté à assister les victimes pour leur réinsertion socioéconomique. Elle a aussi souligné que la ratification de la Convention sur les Personnes handicapées par 128 Etats démontre l’engagement de tous les acteurs. Elle a enfin rappelé que toutes les aides et attentions du Royaume du Cambodge envers les victimes sont des engagements pris depuis 1992 ; ce qui prouve la volonté du pays à soutenir les personnes vivant avec un handicap.

Le Prince de Jordanie espère, quant à lui, que les prochaines réunions aideront à progresser et à revigorer la situation des victimes. Selon lui, nous sommes tous coupables de reproduire la même attitude, beaucoup de victimes sont fatiguées et ont besoin de plus de droits, nous avons encore la possibilité de faire plus pour les survivants. L’assistance aux victimes ne doit pas seulement dépendre des dons mais les pays doivent  les prendre en compte car dans beaucoup de pays elles sont laissées à elles-mêmes. Il a enfin indiqué que la Conférence de 2025 à Berlin va permettre aux gouvernements de prendre la parole et qu’il espère de grands changements.

En ce qui concerne l’Ambassadeur d’Allemagne, parlant au nom du Président de la Convention sur l’Interdiction des mines antipersonnel, il a signifié qu’en tant que coprésident de la Convention, l’Allemagne est totalement dédiée à l’Assistance aux victimes. Selon lui, depuis 25 ans seulement 20% des pays n’ont pas signé la convention. Cependant, il reste des défis à relever d’où l’importance d’avoir de telles rencontres. La mise en œuvre des plans d’action nécessite l’implication de tous. Il a enfin annoncé que la présidence sera assurée par S.E Ly THUCH.

Dans son adresse à l’assemblée, l’Ambassadeur de l’UE s’est réjoui de représenter l’institution et a remercié le Cambodge pour le travail accompli depuis 30 ans. Il a, en outre, fait part des résultats obtenus par le pays avec 250 km2 de superficie déminées, 26.000 mines anti Tank et 20.000 mines antipersonnel trouvées et détruites. Il a aussi  rappelé que ce Traité est le premier en matière de destruction d’armes et l’assistance aux victimes y est incluse même s’il n’en faisait pas partie au départ. En dépit des progrès, beaucoup reste à faire et l’UE a beaucoup contribué financièrement dans les pays fortement minés. Il a demandé une plus grande inclusion des victimes dans les discussions. Il a terminé par dire que cette Troisième Conférence  permet de renouveler notre engagement en incluant les organismes internationaux qui travaillent dans l’assistance aux victimes.

Il revenait au Président désigné de la Conférence d’Examen de Siem Reap de remercier toutes les délégations ainsi que la société civile pour leur présence. Il s’est dit fier d’être  aux côtés de l’UE  et de l’Allemagne pour organiser cette Conférence. La première Conférence a pavé la voie et nous devons aider les survivants à survivre et à se sentir moins seuls. Il a souhaité que cette rencontre soit pleine d’inspiration car aucun survivant ne devrait être  laissé en rade. Il a enfin ouvert la discussion et demandé que le monde prenne plus conscience de la vie des victimes qui sont des mères, pères, fermiers dont le destin a complétement changé et qui ont besoin d’appui.

  1. DEROULEMENT DES SESSIONS

Le début des travaux a été marqué par les exposés du Général de Brigade Emmanuel KAZAHURA de l’Ouganda, Président du Comité Assistance aux Victimes et de Monsieur Juan Carlos RUAN, Directeur de l’ISU. Il s’agissait d’expliquer le but de la Conférence mondiale sur l’Assistance aux Victimes.

Ainsi, le général KAZAHURA a expliqué qu’après une analyse des progrès des pays sur l’assistance aux victimes, la Convention qui est l’une des premières sur le désarmement humanitaire et les pays qui acceptent de le faire soutiennent les victimes. Les défis rencontrés par les différents acteurs seront débattus pendant les trois jours de travail.

Prenant la parole, le Directeur de l’ISU, a insisté sur la nécessité d’échanger les connaissances et les leçons apprises. Il a aussi souligné que cette rencontre donnera forme au plan d’Action qui sera finalisé en décembre 2024 au Cambodge.

Les participants ont, par la suite,  abordé différents thèmes à travers des panels animés par des experts provenant de pays affectés et d’organismes internationaux. Ces sessions  plénières ont permis de débattre des sujets suivants :

Au premier jour :

Session1 : L’Assistance aux Victimes au-delà de l’Action contre les Mines

Il a été noté que depuis le Plan d’Action d’Oslo en 2019, le monde a connu de nouveaux conflits ; ce qui rend les choses difficiles. L’assistance aux victimes a besoin d’une inclusion sociale  et positive.

Selon l’Organisation Mondial de la Santé 80% des personnes âgées seront recensées dans les pays à faible revenues en plus des changements climatiques d’où le besoin de concentrer les investissements dans les soins de santé de base et l’accès aux technologies.

Session2 : L’approche intégrée est-elle la bonne voie ?

Les discussions ont permis de  ressortir la nécessité de:

  • impliquer les victimes de mines dans le processus de coordination et de  mise en œuvre de l’AV ;
  • améliorer la vie des gens dans les villages.

Des sessions parallèles ont aussi permis d’aborder les thèmes suivants :

  1. Une approche stratégique pour rendre la Technologie Artificielle (TA)    disponible
  2. Faire travailler les données !

Cette session a été l’occasion pour le Cambodge, des experts de l’Irak, de l’Angola, de la Palestine, du Sri Lanka et l’Observatoire des mines terrestres et des armes à sous munition, de partager leurs expériences en matière de collecte de données. Les systèmes de collecte de données diffèrent selon les pays. Le plus important est d’avoir un lien avec les communautés sur le terrain et ne pas toujours dépendre de la technologie. La question du partage des données et l’utilisation des fonds à d’autres fins a été déplorée par des représentants d’autorités nationales qui accusent certaines organisations. Il a enfin été ressorti la nécessité d’une bonne politique de collecte des données pour une meilleure programmation des activités.

Le deuxième jour :

Session1 : Le rôle décisif de la santé mentale et du soutien psychologique

A travers les échanges, les panélistes ont fait ressortir l’importance des projets d’insertion à travers le sport, l’apiculture etc,  pour la santé mentale des survivants. La session a aussi permis de démontrer que l’Assistance aux Victimes doit être un processus flexible et  adapté aux besoins. Le soutien psychologique aussi doit être renforcé car il prend beaucoup plus de temps. Il faut se concentrer sur la résilience et la confiance qu’on a pour chaque personne car les victimes ont besoin de plus de référence. Le soutien par les pairs permet de sortir de l’isolement, de trouver des amis  mais aussi de se sentir moins stigmatisé.

Session 2 : Votre Plan. Votre Voix.

Le Président en exercice de la Convention a, au cours de cette session, exposé ses remarques. Il a ainsi demandé de :

  • réfléchir sur les voies et moyens d’assister les victimes de mines ;
    • s’assurer de la disponibilité des mécanismes de fondation ;
    • réfléchir et adapter notre aide.

Il a, par ailleurs, rappelé que cette Conférence est décisive puisqu’elle prépare le nouveau Plan d’Action. Il a, enfin, tenu à souligner la valeur inestimable des suggestions et recommandations de cette rencontre.

Le futur Président de la Convention a, à sa suite, dégagé les priorités du Cambodge. Il s’agit de :

  • Renforcer les normes ;
    • Partager les expériences ;
    • Promouvoir les droits des victimes ;
    • Promouvoir les nouvelles technologies.

En marge des sessions plénières, les participants ont été constitués en groupes régionaux : Afrique francophone, Afrique anglophone, Afrique lusophone, Afrique du Nord (Arabe), ASEAN, Asie, Moyen-Orient, Europe  et Amérique latine (Espagnol).

Le Sénégal a travaillé dans le groupe Afrique francophone avec le Tchad et le Niger. Le thème de travail était ‘’Analyse de la portée des actions 33 à 41 de la Convention d’Oslo sur l’Assistance aux Victimes et les personnes vivant avec un handicap ‘’.

Les résultats des travaux ont été partagés avec l’ISU et sont joints en annexe de ce compte rendu.

Les sessions parallèles de cette journée ont porté sur :

  1. Meilleures pratiques en matière de réadaptation physique au Cambodge
  2. Réalisation de systèmes nationaux pour les technologies d’assistance : Le Service norvégien du travail et de la protection sociale de l’OMS a présenté les ressources à disposition de l’OMS pour aider les pays à renforcer les systèmes de technologie d’assistance car il pourrait être la solution pour le long terme.
  3. Conclusions d’étude épidémiologique sur les victimes de munitions explosives
  4. Système d’information sur l’AV basé sur les données
  5. Engagement inclusif des victimes de dans le reporting, le suivi et l’évaluation

La reprise des panels a permis d’aborder la question de la  Sécurité et la protection des victimes de mines dans les situations de risque et d’urgence

Les  différents intervenants ont abordé les défis liés à cette thématique notamment l’absence de référence sur les besoins spécifiques des personnes vivant avec un handicap.

Au troisième jour :

Session 1 : La réalité mondiale de l’inclusion

Les discussions de cette session ont permis  de souligner le besoin accru de soutien des victimes de mines qui doivent être impérativement associées aux décisions sur les sujets qui les concernent. C’est pourquoi il faudrait travailler dès à présent pour mieux agir demain. 

Session 2 :   Priorité à l’accès aux services de santé

Ce panel a été l’occasion pour le Sénégal de partager son expérience et les défis rencontrés dans la gestion des soins d’urgence dans les zones reculées.

Les sessions parallèles de cette journée ont porté sur :

  1. Équité socio-économique pour les victimes des mines 
  2. Faire plus… et mieux Planifier, Rendre compte, Contrôler    

A la reprise des panels, le thème de travail a porté sur : Modèles de coopération et d’assistance au travail : Coopération Sud-Sud, initiatives privées-publiques 

Dans cette thématique, les panélistes ont encouragé les participants à essayer de comprendre d’abord les motivations des donateurs. Cette approche permet de mieux résoudre le problème de financement de l’action contre les mines. En effet, les bailleurs veulent plus de visibilité dans les médias et veulent justifier leurs dons. Il faut enfin prendre en compte le fait que les bailleurs préfèrent une inclusion des personnes vivant avec un handicap dans les programmes soumis pour financement.

  1. RECOMMANDATIONS 

Les recommandations suivantes ont été formulées :

  • renforcer les efforts  pour l’éducation, la santé et les soins à travers des programmes nationaux ;
  • développer des cadres pour soutenir les victimes ;
  • maintenir le plaidoyer sur les droits des victimes ;
  • renforcer les capacités des programmes de façon durable ;
  • résoudre les problèmes avec des mesures législatives et institutionnelles ;
  • utiliser la technologie dans les pays en situation d’urgence (exemple : la robotique) ;
  • réfléchir et adapter l’aide apportée aux victimes ;
  • permettre aux survivants d’échanger entre eux lors des prochaines rencontres ;

En droite ligne du panel animé en collaboration avec des experts en assistance aux victimes, le Sénégal a suggéré de :

  • renforcer les capacités des prestataires de soins de santé dans les zones reculées ;
  • investir dans la formation aux premiers secours communautaires au cours des cinq prochaines années ;
  • accorder plus de ressources à l’assistance aux victimes.

Par ailleurs, au regard de l’intensité des travaux et du nombre de sessions organisées en même temps, il faudrait veiller à faire participer un minimum de deux agents du Centre lors des rencontres internationales afin de mieux tirer profit des échanges.

A. BAILLEURS ET PARTENAIRES POTENTIELS DE L’AV

1) Bailleurs potentiels :

  • International Trust Fund qui envisage d’étendre son champ d’action à l’Afrique ;
  • La Coopération nippone ;
  • La Banque Mondiale.

2) Partenaires potentiels :

Exceed-worldwide à travers son centre basé au Cambodge et qui forme des spécialistes en orthopédie.

IV. SESSION DE CLOTURE

Sous la présidence du Premier Ministre par intérim du Cambodge, S.E. Dr Neth SAVOEUN, la session de clôture, dont le thème  était « Ce n’est pas la fin, c’est le début : Comment maintenir l’élan et l’apprentissage », a été l’occasion, pour un groupe  distingué de membres de la communauté, de prononcer les discours d’adieu. Il s’agit de :

  • L’Ambassadrice de la Campagne internationale pour l’interdiction des Mines antipersonnel, Mme  Margaret Arach ORECH (Ouganda)
  • L’Envoyée spéciale pour l’Inclusion et l’Accessibilité du Secrétaire général des Nations -Unies, Mme Maria Soledad Cisternas REYES (vidéo),
  • Le Président de la Convention sur l’Interdiction des Mines antipersonnel, l’Ambassadeur de l’Allemagne auprès de la Conférence du Désarmement, S.E.M. Thomas GÖBEL,
  • L’Ambassadeur désigné de l’Union européenne au Cambodge et Envoyé spécial de l’UE pour le Myanmar, S.E.M. Igor DRIESMANS,
  • Le Premier vice-président de la CMAA et Président désigné de la Convention, S.E.M. Dr Ly THUCH.

Ouvrant la série des allocutions, l’Ambassadrice de la Campagne internationale pour l’interdiction des Mines antipersonnel a d’abord félicité le Cambodge  pour cette belle organisation et a appelé à une meilleure prise en compte de l’Assistance aux Victimes dans les plans d’assistance.

A sa suite, le Président en exercice de la Convention a souligné que le but des travaux est de renforcer et de ramener les victimes à la vie. Il a aussi rappelé que les trois jours de travaux ont ouvert la route pour le Plan d’Action de Siem Reap,  en 2024. Il s’est enfin réjoui de l’exemple du Cambodge qui a montré qu’il était possible de se débarrasser des mines et a réitéré le soutien de l’Allemagne.

Pour sa part, l’Ambassadeur désigné de l’Union Européenne au Cambodge a appelé à utiliser l’expérience de la communauté pour construire la paix. Il a enfin assuré le soutien de son institution pour l’année à venir.

 Le Premier vice-président de la CMAA et Président désigné de la Convention a fait part de sa satisfaction face à l’engagement de tous les participants qui ont partagé leurs expériences et leur vision pour le futur. Il a aussi rappelé les quatre priorités du Cambodge à savoir :

  1. renouveler son engagement pour la mise en œuvre de la Convention ;
  2. améliorer la situation des Etats Parties qui ont besoin d’assistance ;
  3. fournir une assistance pour les Etats qui en ont le plus besoin ;
  4. et promouvoir les efforts pour réduire le nombre de victimes.

Clôturant la série des allocutions, le Premier ministre par intérim du Cambodge a exprimé la fierté de son pays d’avoir  été l’hôte de cette Conférence. Il a rappelé que son pays a connu la guerre mais a su échapper sous l’égide de son Roi qui soutient entièrement l’action contre les mines. Il espère que son pays donnera espoir à d’autres pays en situation difficile. Il a aussi rappelé que l’objectif de la Stratégie 2018-2025 du Cambodge est la réduction de la contamination par mines au minimum. Il a enfin réitéré ses remerciements, donné rendez-vous à la prochaine rencontre et souhaité un bon retour à tous.

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